Qualité de l'air et météorologie
D'un jour à l'autre, la pollution de l'air ambiant peut varier énormément (concentrations 5 à 20 fois supérieures à la moyenne). Ces variations s'expliquent par la variabilité des émissions atmosphériques mais aussi par la complexité des phénomènes météorologiques qui contrôlent la dispersion des polluants ou au contraire leur accumulation.
- Le vent et la pluie favorisent la dispersion, le brassage et le lessivage des polluants. Par chance, l'agglomération parisienne est située en plaine et bénéficie généralement d'un climat océanique pluvieux et venteux (vents d'ouest dominants).
- En hiver, les situations anticycloniques persistantes (pression atmosphérique élevée, temps calme et ciel dégagé) provoque des situations dites d'inversion de température. En effet, les anticyclones associés à des vents faibles contribuent à la formation d'un couvercle d'air chaud au-dessus de l'agglomération, appelé inversion de température. Il empêche la dispersion des polluants et favorise la stagnation et l'accumulation des polluants essentiellement primaires, tels que les oxydes d'azote et les particules, émis au dessus de l'agglomération.
- En été, les situations anticycloniques et plus particulièrement les périodes caniculaires s'accompagnent de pics d'ozone. Sous l’action des rayons UV du soleil et en cas de fortes chaleurs, les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV) favorisent et accélèrent la formation de l'ozone (O3). L'ozone est ainsi appelé polluant «estival». Ces concentrations sont corrélées à l’ensoleillement et aux températures élevées.