Les composés organiques volatils (COV) constituent un groupe de substances hétérogènes, qui peuvent avoir des effets cancérigènes ou toxiques pour la reproduction et le développement de l’homme.
En tant que polluants de l’air, les composés organiques volatils (COV) constituent un groupe de substances gazeuses hétérogènes possédant des propriétés variées. Ils rassemblent l’ensemble des gaz composés de carbone et un ou plusieurs autres éléments tels que l’hydrogène, l’oxygène, l’azote, les halogènes (fluor, chlore, brome, iode), le soufre, le phosphore, le silicium, etc. Les COV se caractérisent par leur grande volatilité : ils passent facilement de l’état liquide à l’état gazeux, dans les conditions normales de pression et de température. Parmi les COV, on compte les alcanes, les alcènes, les hydrocarbures aromatiques, les aldéhydes, les éthers, etc. : en tout, plus de 400 types de COV sont identifiables dans l’air.
Quels effets sur la santé et l'environnement ?
Les COV peuvent avoir des effets cancérigènes ou toxiques pour la reproduction et le développement de l’être humain.
Les COV sont également susceptibles d’être transformés dans l’atmosphère à la suite de réactions physico-chimiques et contribuer à la formation de nouveaux composés, tels que les aérosols organiques secondaires (AOS, particules) ou encore l’ozone troposphérique (O3), autre polluant de l’air.
Pour plus d'informations, voir : Effets sur la santé de la pollution de l'air.
Quelles sont les sources ?
En Île-de-France, environ un tiers des émissions de COV sont dû à l’utilisation domestique de produits solvantés (peintures, colles, produits pharmaceutiques, etc.) et au chauffage au bois. Un quart environ sont dues à la végétation, et environ un cinquième sont liés à certaines industries, du fait de la mise en œuvre de procédés industriels spécifique et de l’utilisation de solvants (fabrication de produits alimentaires, imprimerie, traitement des métaux, etc.). Les chantiers (notamment les peintures en bâtiment) et les véhicules essences et diesel (principalement les deux-roues motorisés) émettent également des COV.
Pour plus d'informations, voir le dernier inventaire des émissions de polluants de l'air en Île-de-France.
Quels niveaux respirés en Île-de-France ?
Les émissions de COV ont baissé de près de moitié sur les quinze dernières années. Globalement, toutes les sources d’émissions de COV ont baissé durant cette période, sauf les sources naturelles.
Les concentrations de COV, généralement faibles, ne sont pas réglementées en air ambiant (exception faite du benzène). Des niveaux plus élevés peuvent être mesurés en air intérieur des bâtiments.
Pour plus d'information, voir le dernier bilan de la qualité de l'air en Île-de-France et : la réglementation sur la qualité de l'air en France.