11 février 2021. L’expérimentation "Mesures et Perceptions" se déploie depuis juin 2020. Elle est pilotée par AIRLAB, la plateforme d’innovation d’Airparif et de ses partenaires et financé par la Région Île-de-France. Le projet a pour objectif d’améliorer les connaissances sur les niveaux de pollution au cœur du trafic, tout en testant un nouveau réseau de mesures, et d’appréhender la perception des Franciliens vis-à-vis de la qualité de l’air. Ces innovations permettront de faire mieux connaître la qualité de l’air en Ile-de-France, et in fine d’identifier les leviers d’engagement des Franciliens pour faire baisser la pollution de l’air.
Mise en œuvre dans une dynamique partenariale, le dispositif se décompose en 3 volets :
- Mesurer la qualité de l'air en mobilité
- Une application Signal'Air
1. Mesurer la qualité de l’air en mobilité
Geoptis, filiale du Groupe La Poste, a déployé 600 micro-capteurs AtmoTrack, développés par son partenaire 42 Factory, sur tout le territoire francilien. 500 sont embarqués sur les flottes de véhicules du Groupe La Poste : les véhicules du Groupe La Poste, les vélos et remorques de vélos à assistance électrique (K-Ryole) des coursiers Stuart. En complément, 100 micro-capteurs sont positionnés sur des bâtiments de La Poste, plateformes de distribution ou bureaux de poste.
Les données produites par les microcapteurs seront traitées et analysées en vue de tester leur pertinence et la valeur ajoutée de leur intégration aux cartographies d’Airparif.
72% des communes d’Île-de-France sont directement concernées par le déploiement de ces micro-capteurs.
2. Mener une vaste enquête de perception en ligne et à domicile
Le deuxième volet consiste en une vaste enquête de perception, qui vise à recueillir le ressenti des Franciliens sur l’air qu’ils respirent, grâce à un questionnaire.
Cette enquête a lieu en ligne, via une plateforme de participation citoyenne et aux domiciles de Franciliens volontaires qui seront interrogés par des facteurs de La Poste (sous réserve de l’évolution des conditions sanitaires).
3. Mettre à disposition des citoyens un outil de signalement des anomalies, l’application "Signal’Air"
Après les mesures et l’enquête de perception, le troisième volet va plus loin encore dans l’implication des Franciliens avec la mise en place d’une application de signalements participatifs "Signal’Air", qui leur permettra de signaler des nuisances ayant un impact sur l’air qu’ils respirent (odeurs, panache de fumée…).
Cette application de signalement, inédite en Île-de-France, a pour objectif aussi de connaître le ressenti des habitants sur la pollution en temps réel, tout en contribuant à améliorer la connaissance de la qualité de l’air dans sa région.