30 juin 2017. À Paris, près d’un Parisien sur deux est fortement exposé à la pollution dont l’une des sources principales est le trafic routier. Dans le cadre de son plan de lutte contre la pollution, la Ville de Paris met en place le 1er juillet 2017, la seconde étape de son programme de Zone à Circulation Restreinte (ZCR). En plus des véhicules non classés,  les véhicules CRIT’Air 5 seront désormais aussi interdit à la circulation dans Paris les jours de semaine de 8h à 20h. Airparif a évalué l’impact sur l’air de cette nouvelle restriction de circulation pour la période du 1er juillet 2017 au 30 juin 2018.

La diminution des émissions associée à cette mesure portant sur la restriction des véhicules les plus anciens, et donc les plus polluants, est favorable pour l’ensemble des polluants réglementés.

Pour 3 % des véhicules concernés par la restriction, la diminution des émissions des trois polluants problématiques de la capitale est estimée à :

- 15 % des émissions d’oxydes d’azote (NOx) de Paris et du Boulevard périphérique issues du trafic routier. En Île-de-France, 1,4 millions de Franciliens, dont près d’un Parisien sur deux, sont exposés à des niveaux de dioxyde d’azote (NO2) au-delà de la réglementation.

- 8 % des émissions de particules PM10 (inférieures à 10 µm) de Paris et du Boulevard périphérique issues du trafic routier. Polluant pour lequel les seuils réglementaires de pollution sont dépassés un jour sur 5 à proximité du trafic.

- 11 % des émissions de particules fines PM2,5 (inférieures à 2,5 µm) de Paris et du Boulevard périphérique issues du trafic routier. Polluant pour lequel 95 % des habitants de la région sont exposés à des niveaux au-delà des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). 

 

Pour rappel, lors de la 1ère étape du 1er juillet 2016 au 30 juin 2017, la restriction concernait les véhicules non classés.

 

 


Il ne faut pas confondre

  • Les émissions de polluants qui correspondent aux quantités de polluants directement rejetées dans l'atmosphère par les activités humaines (cheminées d'usine ou de logements, pots d'échappement, agriculture...) ou par des sources naturelles (composés émis par la végétation et les sols ou panache de volcans) exprimées par exemple en kilogrammes ou tonnes par an ou par heure.
  • Avec les concentrations de polluants qui caractérisent la qualité de l'air que l'on respire, et qui s'expriment le plus souvent en microgrammes par mètre cube (µg/m3) et qui sont très influencées par la proximité des sources polluantes.