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À l’inverse, la pratique régulière d’une activité physique ou sportive présente des bénéfices clairement avérés pour la santé. L’activité, même d’intensité modérée, permet non seulement de prévenir les risques de cancers, de diabète, de maladies cardiovasculaires, d’ostéoporose, mais améliore aussi la santé mentale en réduisant l’anxiété et la dépression.
Aujourd’hui, selon l’Anses, 95% de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis. L’activité physique ou sportive encourage ainsi à lutter contre la sédentarité en aidant au maintien de l’autonomie des personnes âgées, et au contrôle du poids chez l’adulte et l’enfant, prévenant ainsi les risques d’obésité.
Néanmoins, la pollution de l’air demeure un facteur de risque pour la santé
Les effets de la pollution de l’air
sur la santé sont connus et documentés
depuis les années 1950 avec le grand smog
de Londres. Depuis, les normes sanitaires en Europe
et les règlementations encadrant les polluants
ont permis d’améliorer de manière importante
la qualité de l’air ambiant.
Les effets
de la pollution
de l’air sur la santé
sont connus et documentés
depuis les années 1950 avec
le grand smog de Londres.
Depuis, les normes sanitaires
en Europe et les règlementations
encadrant les polluants ont permis
d’améliorer de manière importante
la qualité de l’air ambiant.
À l’inverse, la pratique régulière d’une activité physique ou sportive présente des bénéfices clairement avérés pour la santé. L’activité, même d’intensité modérée, permet non seulement de prévenir les risques de cancers, de diabète, de maladies cardiovasculaires, d’ostéoporose, mais améliore aussi la santé mentale en réduisant l’anxiété et la dépression.
Aujourd’hui, selon l’Anses, 95% de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis. L’activité physique ou sportive encourage ainsi à lutter contre la sédentarité en aidant au maintien de l’autonomie des personnes âgées, et au contrôle du poids chez l’adulte et l’enfant, prévenant ainsi les risques d’obésité.
Néanmoins, la pollution de l’air demeure un facteur de risque pour la santé
Les effets de la pollution de l’air
sur la santé sont connus et documentés
depuis les années 1950 avec le grand smog
de Londres. Depuis, les normes sanitaires en Europe
et les règlementations encadrant les polluants
ont permis d’améliorer de manière importante
la qualité de l’air ambiant.
Les effets
de la pollution
de l’air sur la santé
sont connus et documentés
depuis les années 1950 avec
le grand smog de Londres.
Depuis, les normes sanitaires
en Europe et les règlementations
encadrant les polluants ont permis
d’améliorer de manière importante
la qualité de l’air ambiant.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, les bénéfices globaux pour la santé d'un exercice régulier l'emportent sur les risques associés à une exposition à la pollution de l'air pour les adultes en bonne santé.
Le déplacement
à vélo
Cette question se pose pour une raison physiologique toute simple : la quantité d’air inspiré est environ 8 fois plus importante lorsque l’on est actif que lorsque l’on est au repos.
Au-delà de l’impact de la qualité de l’air sur l’activité physique, soit son incidence sur la performance sportive, on peut se demander de quel côté penche la balance entre les bénéfices et les risques quand on pratique une activité physique ou sportive en extérieur, donc dans une situation où l’on s’expose à la pollution de l’air ambiant.
Sûrement pas !
Les avantages de la pratique sportive l'emportent sur le risque sanitaire à long terme lié à la pollution de l'air. En effet, l’inactivité est bien plus néfaste pour la santé que l’exercice d’une activité physique même en milieu pollué, compte tenu notamment des niveaux de pollution mesurés en Île-de-France.
Pendant les pics de pollution, les personnes en bonne santé peuvent continuer à pratiquer leur activité physique ou sportive, en observant quelques bonnes pratiques pour éviter l’exposition à la pollution. Les personnes vulnérables et sensibles, en revanche, sont invitées à réduire l’intensité de leur pratique et à se référer aux recommandations officielles.
Ainsi, le niveau habituel de pollution aux particules est tel dans la région qu’il faudrait en effet faire plus de 10 heures de vélo intensif dans une journée pour atteindre un point de bascule où le risque lié à la pollution de l’air l’emporterait sur le bénéfice sanitaire. En comparaison, cette durée descend à 2h30 au Pakistan, une zone où l’air est bien plus pollué qu'en Île-de-France.
Sauf en cas de contre-indications médicales formelles, ou de conditions de santé particulières (symptômes respiratoires aigus, fièvre, grande fatigue…), l’activité physique et sportive en plein air, dans les conditions habituelles de qualité de l’air
en Île-de-France, reste bénéfique pour la santé.
En île-de-France, la réponse est non, sauf en cas d’épisode de pic de pollution ou de conditions de santé particulières.
Les bonnes pratiques
Vous pouvez aussi vous informer sur la prévision des pics de pollution et suivre l’évolution de la pollution sur notre site internet.
Avec l’appli mobile d’Airparif, on est informé en temps réel et en prévision sur la journée et le lendemain de la qualité de l'air extérieur à n’importe quel endroit d’Île-de-France.
Informez-vous sur :
• la prochaine survenue d’un pic de pollution ;
• où et quand la pollution est moins élevée autour de vous
et si elle va ou non augmenter dans les prochaines heures.
Cyclistes, joggeurs ou marcheurs, anticipez vos trajets et choisissez votre itinéraire en fonction de la pollution de l’air.
Avec l’appli mobile d’Airparif, on est connait en temps réel et en prévision sur la journée et le lendemain la qualité de l'air extérieur à n’importe quel endroit d’Île-de-France.
Informez-vous sur :
• la prochaine survenue d’un pic
de pollution ;
• où et quand la pollution est moins
élevée autour de vous et si elle va
ou non augmenter dans
les prochaines heures.
Cyclistes, joggeurs ou marcheurs,
anticipez vos trajets et choisissez
votre itinéraire en fonction de
la pollution de l’air.
Pour limiter votre exposition à la pollution, adoptez les bons réflexes : informez-vous sur la qualité de l’air et adaptez vos pratiques !
Focus sur les J.O.
Les bonnes pratiques
En hiver privilégier plutôt le milieu de journée;
En été privilégier le matin tôt ou le soir afin d’éviter les heures de pointe du trafic automobile.
• Quelle que soit la saison, évitez les heures
les plus chaudes de la journée
• En été et en hiver, saisons particulièrement propices
aux pics de pollution, il faut :
• Quelle que soit la saison, évitez les heures
les plus chaudes de la journée
• En été et en hiver, saisons particulièrement
propices aux pics de pollution, il faut :
Quels sont les meilleurs moments pour pratiquer son activité physique ou sportive ?
Les lieux particulièrement exposés à la pollution de l’air :
• les axes routiers et les axes de circulation très fréquentés
• les rues étroites et bordées d’immeubles hauts où l’air
se disperse mal
• les zones de brouillard qui piègent les polluants
et limitent leur dispersion
Les lieux particulièrement exposés
à la pollution de l’air :
• les axes routiers et les axes de circulation
très fréquentés
• les rues étroites et bordées d’immeubles
hauts où l’air se disperse mal
• les zones de brouillard qui piègent
les polluants et limitent leur dispersion
Quels sont les lieux à éviter ?
Pour aller plus loin, lisez le « 5 minutes pour comprendre – Saisons et pollutions »
En savoir plus sur les recommandations pour les personnes vulnérables ou sensibles
• Evitez les activités physiques et sportives intenses en plein air.
En cas de pic de pollution à l'ozone (O3) :
• Réduisez, voire reportez les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions).
En cas de pic de pollution aux particules (PM10) et au dioxyde d’azote (NO2) :
Privilégiez les lieux éloignés du trafic routier, les zones ombragées (parcs, bois ou jardins), les zones piétonnes, les rues peu circulantes. La pluie et le vent dispersent les polluants, donc exercer son activité après qu’il ait plu est une bonne idée.
Bon à savoir : Un cycliste est 30% moins exposé à la pollution de l'air sur une piste cyclable que dans le flot de circulation.
Que l’activité physique ou sportive se pratique en déplacement (course, vélo, marche…) ou sur place (athlétisme, foot, entraînements de rue …), les recommandations et les bonnes pratiques restent les mêmes.
Vous pouvez aussi vous informer sur la prévision des pics de pollution et suivre l’évolution de la pollution sur notre site internet.
Avec l’appli mobile d’Airparif, on connait en temps réel et en prévision sur la journée et le lendemain la qualité de l'air extérieur à n’importe quel endroit d’Île-de-France.
Informez-vous sur :
• la prochaine survenue d’un pic de pollution ;
• où et quand la pollution est moins élevée autour de vous
et si elle va ou non augmenter dans les prochaines heures.
Cyclistes, joggeurs ou marcheurs, anticipez vos trajets et choisissez votre itinéraire en fonction de la pollution de l’air.
Pour limiter votre exposition à la pollution, adoptez les bons réflexes : informez-vous sur la qualité de l’air et adaptez vos pratiques !
Focus sur les J.O.
Plus l’intensité d’une activité physique est importante plus la quantité d’air inspiré est importante. De manière logique et proportionnelle, plus l’exercice de cette activité s’intensifie plus la quantité de polluants inspirés augmente.
> Intensité élevée
> Intensité modérée
> Intensité faible
Activité demandant très peu d’effort physique et n’entraînant aucun essoufflement.
Le volume d’air inhalé est le même qu’au repos.
Marche lente, jeux calmes en cour de récréation ou au parc, pétanque
> Intensité faible
Volume inhalé
Activité qui fait respirer un peu plus vite, par le nez, mais qui n’empêche pas de parler.
Le volume d’air inhalé augmente légèrement par rapport à une situation au repos.
Marche d’un bon pas, vélo ou natation hors compétition, jeux actifs en cour de récréation ou au parc, jardinage léger
> Intensité modérée
Volume inhalé
Activité demandant un certain effort physique et entraînant un essoufflement. Le volume d’air inhalé par la bouche augmente de manière importante par rapport à une situation au repos.
Marche rapide, jogging, vélo énergique, sports collectifs, escalade, sports de combat
> Intensité élevée
Volume inhalé