21 avril 2020. Évaluation de l’impact sur la qualité de l’air en Île-de-France des trois premières semaines de confinement
Bilan actualisé du 17 mars au 06 avril 2020
Pour limiter la propagation du virus COVID-19, des mesures de confinement ont été mises en place par les autorités à partir du mardi 17 mars 2020 midi. Depuis un mois, les évaluations menées par Airparif de l’impact sur la pollution de l’air confirme les enseignements des premiers jours (communiqué de presse du 25/03/20) avec :
- Une amélioration conséquente de la qualité de l’air pour le dioxyde d’azote (polluant local principalement émis par le trafic) de -20% à -35% selon les semaines et jusqu’à -50% le long du trafic. Ce que confirme l’évaluation nationale diffusée ce jour par Atmo France, fédération des associations indépendantes en charge de la surveillance et de l’information sur la qualité de l’air comme Airparif, à partir des mesures de stations représentatives de l’exposition de la population à la pollution due au trafic dans les grandes agglomérations françaises. Sur les oxydes d’azote, ces baisses sont encore plus conséquentes : de -30 à -75% selon les villes françaises ;
- Un co-bénéfice de -30% sur les émissions CO2, gaz à effet de serre ;
- mais un impact moindre pour les particules (PM10 et PM2,5), dont les sources sont à la fois plus nombreuses et pas seulement locales.
Cartes de différence (en %) entre situation normale et situation de confinement de la pollution au dioxyde d’azote du 17 mars au 06 avril.